Sade- Chapitre 2 (tome 4)- Nade Arslan
- Fée_Lectrice
- il y a 7 jours
- 3 min de lecture
Qui ne s’est jamais interrogé sur les forces obscures qui influencent notre monde ?
Illuminati, francs-maçons, barons de la drogue, trafics occultes, cartels… Derrière les rideaux de notre réalité se cache un théâtre inquiétant où les puissants tirent les ficelles. Et si ce roman n’est pas un reportage d’actualité, Nade Arslan s’amuse à y ancrer son récit avec une justesse troublante, brouillant les frontières entre fiction et vérités inconfortables.
Avant de lire cette chronique, je vous invite à consulter mes précédents avis, car nous plongeons ici dans le quatrième volet d’une saga riche et complexe.
La citation de Lamartine « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » prend tout son sens ici, parce que Sade, aussi monstrueux soit-il, révèle enfin toute sa dimension humaine.
Ce tome est celui des paradoxes : Sade nous dérange, nous séduit, nous échappe. Il est fait de dualité, imparfait (malgré ce qu'il en dit), déchiré. Et c’est justement ça qui le rend fascinant. (D’ailleurs, un petit clin d'œil à ses groupies : je vous attends en commentaire, venez me convaincre que je me trompe ! Lol) .
Ce tome, c’est aussi l’équilibre des contraires. Sade et Érévane , l’ombre et la lumière, la rage et la douceur. Ce qu’on reproche à l’un, on le pardonne à l’autre. Et inversement. Un jeu d’aimants où l’un ne peut exister sans l’autre.
J'en profite pour faire un clin d'oeil à tous les bacheliers lecteurs et lectrices de Sade fraîchement diplômés : félicitations ! Et pour ceux au rattrapage, ne lâchez rien ! J’en profite pour vous poser une ultime question digne d’un sujet de philo :
Une cause juste permet-elle de pardonner les actions injustes menées pour l’atteindre ?

Mon avis : Pour ceux qui découvrent cette saga, petite précision : ce n’est pas un manga. Mais Nade et I.E Editions étant très fort dans la promotion de ce nouveau tome, j'ai décidé de faire radicalement différent. En fond sonore, une pépite découverte dans le film Kpop Demon Hunter sur Netflix. Les paroles m’ont immédiatement fait penser à Sade (sérieusement, rassurez-moi, je ne suis pas la seule ? 😅).
Quant au roman ? Dévoré, Littéralement, ces prédécesseurs aussi bien entendu mais celui ci est différent. Pour la première fois, j’ai détesté Sade (vous avez bien lu). J’ai eu du mal à lui trouver des excuses, lui pardonner ses actes. En y réfléchissant bien, son humanité transpire. Il n'est pas sain d'adoré quelqu'un aveuglément. Face à son mirroir : Erévane, la plume de Nade vous pousse a détesté ce que vous avez acceptez jusque là.
Tout est question de point de vu.
Érévane devient essentielle, elle est son contrepoids, sa faille, sa balance. Ils forment deux forces pouvant faire basculer un monde par leur pouvoir de persuasion. Le fin fil qui lie leur monde peut se rompre à chaque instant et en ça, réside toute la beauté de ce tome.
Ces deux personnages, ne peuvent exister l’un sans l’autre. Et je brûle de savoir où tout cela va nous mener. Est ce que l'un finira par dominer l'autre ? Peut-on tout pardonner à Erévane juste parce qu'elle nous est sympathique ? Est ce que les instincts de Sade son par nature mauvais ? Je n'oublie pas non plus tout les autres personnages dont je ne vous ai pas parlé ici, volontairement. Seule la prophétie sais ce qui nous attend.
Merci à Nade Arslan et à I.E Éditions pour ce voyage littéraire palpitant, dérangeant et magnifiquement humain. Vous triturez mon cerveau avec une précision chirurgicale ! À très vite pour la suite, et surtout… gardez l’esprit affûté, cette saga ne vous caresse jamais dans le sens du poil.
" Ils savaient à cet instant précis, qu'ils avaient vendu leur âme au diable pour s'octroyer la couronne "
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